Histoire & Patrimoine

Champignon peint « Phare de l’enfant perdu »

N° inv. : 2010.01.01
Fin XIXème siècle – 1ère moitié du XXème siècle
Champignon et peinture à l’huile
H. 10,5 cm / l. 17 cm / P. 4,5 cm
Fonds CIAP-Mairie de St-Laurent du Maroni, Don M. Sénateur


Champignon peint « Phare de l’enfant perdu »
Les bagnards utilisaient les éléments que leur offrait la nature (noix de coco, calebasse, champignons) ou les restes de matériaux délaissés sur les chantiers pour les sculpter, les peindre ou construire des petits objets (coupe-cigares, boîtes à bijoux) afin de les vendre comme souvenir aux fonctionnaires des administrations. On appelle ces objets artistiques « la camelote ».

Ce champignon, qui devait être posé sur un socle, est le support d’une peinture représentant le petit écueil rocheux nommé l’îlet de l’Enfant Perdu au large de Cayenne où, vers 1865, le gouverneur de Guyane, Tardy de Montravel, inaugura un phare. Fermé de 1971 à 1989, il a été
réhabilité et son activité a été reprise de façon automatique.

Son histoire jusqu’à Saint-Laurent du Maroni : acheté par M. Alexandre Gendarme, directeur de l’administration pénitentiaire dans les années 20, à un bagnard, il fut remis à M. Franck Sénateur, qui le restitua à la Mairie de Saint-Laurent du Maroni en 2010.


Renseignements
Service Patrimoine/ Camp de la Transportation
05 94 27 85 96
patrimoineslm@gmail.com/

Rédigé le Jeudi 10 Octobre 2013 - Service de la Communication

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