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Le Comité AMA Guyane organise un concours intitulé "Photographie le ciel étoilé de Guyane


Le Comité AMA Guyane organise un concours intitulé "Photographie le ciel étoilé de Guyane
Dans le cadre de l’Année Mondiale de l’Astronomie 2009, le Comité AMA Guyane organise un concours photographique amateur ouvert à tous, sans limite d’âge.

Le concours « Photographie le ciel étoilé de Guyane » se déroule du 24 Septembre au 31 Octobre 2009.

u[La participation au concours est gratuite.]

Il a pour objectif de susciter l’intérêt du grand public à l’observation du ciel de Guyane et plus globalement de le sensibiliser à l’astronomie, en photographiant les objets célestes vus dans le ciel de Guyane.

Le concours est réservé exclusivement aux résidents de Guyane.

Année Mondiale de l'Astronomie en Guyane

L'Année Mondiale de l'Astronomie 2009 (AMA09) célèbre l'astronomie et ses contributions à la société et à la culture. En Guyane, comme dans les autres pays participants, l'objectif est de stimuler l'intérêt du public, particulièrement parmi les jeunes...

Si la conquête spatiale n’a que 50 ans, dix de plus que le Centre Spatial Guyanais, il en a fallu plus de 5000 avant de pouvoir envoyer un satellite dans l’espace… Des Chaldéens et Mésopotamiens aux ingénieurs du spatial d’aujourd’hui, il n’y a donc pas qu’un pas !

L'un des nombreux ingénieurs du Centre National d'Etudes Spatiales présent au Centre Spatial Guyanais, José Golitin, s’extasie devant la magie de l’astronomie, « un mot bizarre, qui crée des déclics dans l’imaginaire ». Mais il reste avant tout un ingénieur : « mère de toutes les sciences, l’astronomie se base sur la méthodologie scientifique et donc sur la démonstration, induisant la notion de contraintes opérationnelles. Au cœur de notre activité et de nos outils, j’ai la chance de prendre concrètement conscience de notre Univers. »

Effectivement, ce dernier s'occupe de Télémesures. Conditionnée par les lois de Kepler, la télémesure issue d’un lanceur est au cœur du sujet pour calculer les paramètres d’orbite des passagers du lanceur européen Ariane. José nous fait remarquer que « d’un point de vue fondamental, tout commence pour le passager quand notre mission, celle du lanceur, s’achève. » Et pour cause : soit le lanceur place un satellite sur orbite, soit il envoie une sonde dans l’espace profond, le deep space. La trajectoire du satellite dépend de sa vitesse : couplée à la gravitation terrestre, une vitesse de 8 km/s injectée à un satellite crée un équilibre qui lui permet de rester sur une orbite. Injecté à 11 km/s, le satellite devient une sonde qui s’échappe à l’attraction terrestre et part "tout droit" dans l’espace, attirée par la force gravitationnelle des astres de l’Univers.

Rédigé le Mardi 29 Septembre 2009 - Service de la Communication

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