Economie/Emploi

Ouverture d'une épicerie sociale à Saint-Laurent du Maroni, ce vendredi 28 septembre 2012.


Ouverture d'une épicerie sociale à Saint-Laurent du Maroni, ce vendredi 28 septembre 2012.
Dans le cadre de l'ouverture de l'épicerie sociale TI DEGRA sur le Territoire de la ville de Saint-Laurent du Maroni, gérée par l'Association de Développement d'Economie Solidaire et Sociale (A.D.E.S.S), le Président Monsieur Bernard FINANCE et Monsieur Léon BERTRAND, Maire de la ville inaugureront officiellement son installation, ce vendredi 28 septembre à 11 heures au 14, rue Auguste BOUDINOT au rez-de chaussée du Contrat de Ville.

La boutique sera ouverte officiellement, la semaine 42 comme suit:

les lundis et mardis de 09h00 à 13H00 tous les 15 jours à l'adresse suivante : 14, rue Auguste BOUDINOT 97320 SAINT-LAURENT DU MARONI.

Contacts :
Téléphone: 0594 31 67 92
Télécopie : 0594 31 60 28
Site internet : https://www.ti-degra.fr

Historique :

S’il est vrai que des épiceries sociales existent ailleurs en France métropolitaine, il n’y avait pas de telles structures en Guyane. La population guyanaise n’est pourtant pas différente de toute autre population de l’hexagone.

Notre société définit l’être social comme un être productif. Le travail crée un statut social et un sentiment d’appartenance. La participation à la création de la richesse commune donne accès à la consommation ; elle justifie en retour la protection de la société par l’État providence. En même temps qu’elle autorise la jouissance d’un bien, la consommation est l’expression d’un choix, l’affirmation d’une individualité.

La pauvreté implique une consommation de survie, réduite à la satisfaction des besoins élémentaires : se loger, se nourrir, se vêtir. Dans notre société, l’exclu est, en partie et peut-être surtout, un exclu de la consommation, c’est-à-dire du choix et du plaisir.

Le sens de notre action se base sur l’entraide, la solidarité pour faire évoluer les mentalités et tuer les préjugés.

Ce sont des inégalités sociales en matière de consommation alimentaires que les deux réseaux L’A.D.E.S.S (réseau des DOM_TOM) et L’ANDES (réseau national) veulent contribuer à diminuer.

L’ADESS se doit de poursuivre l’action sociale mise en œuvre en Guyane par les différentes institutions avec pour finalité la mise à disposition de denrées alimentaires à prix réduits et d’un service d’accompagnement sociale afin d’aider les familles à sortir des systèmes d’assistanats.

Dans un esprit humaniste, elle entend mettre en valeur les projets et les personnes qui les portent, qu’il s’agisse d’initiateurs ou de bénéficiaires des Épiceries Solidaires : l’association considère qu’il est essentiel d’offrir aux clients la possibilité d’être aussi des acteurs de l’épicerie, en participant à sa gestion et aux activités qu’elle organise.

Il s’agit de faire de l’aide un principe dynamique, une passerelle vers une meilleure insertion sociale, professionnelle, etc.

L’ADESS tisse un réseau multipolaires avec(les associations, les institutions, usagers, les partenaires de l’agro alimentaires) permet de développement et de proposer largement une autre forme d’intervention, plus valorisante pour celui qui la reçoit et répondant à ses attentes avec :

Des lieux moins stigmatisant,
Un plus grand choix de produits proposés, valorisés ou de marque,
Des modes de fonctionnement plus souples en termes d’horaires,
Des actions plus dynamiques,
Une participation financière qui permet une réciprocité d’échange et ayant valeurs d’éducation budgétaire,
Une meilleure prise en compte des goûts et habitudes culinaires,
Une Organisation de la livraison des structures à partir du maillage de la grande distribution,
Mettre en place de circuits courts liés à l’agriculture locale,
Valorisation de fruits et légumes invendus,
Valorisation des produits de la mer invendus.
Libérer du temps pour accompagner les usagers,
Gérer uniquement au niveau de la distribution des produits à DLC ou DLUO adéquates,

« Plus les ressources d’une famille sont faibles, plus sa dépense alimentaire est une fraction élevée de son revenu. »

Rédigé le Mardi 25 Septembre 2012 - Service de la Communication

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