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Fred Belleney
Ouvert du Mercredi au Dimanche
Location de la salle pour des spectacles et soirées culturelles
3 Rue Schœlcher
97320 SAINT LAURENT DU MARONI
Réservations/Renseignements: 0594 34 12 36
cinemaletoucan@gmail.com
Location de la salle pour des spectacles et soirées culturelles
3 Rue Schœlcher
97320 SAINT LAURENT DU MARONI
Réservations/Renseignements: 0594 34 12 36
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Liens utiles
Commémoration de l'Abolition de l'Esclavage
Vendredi 1er Juin à 20h00 au Chapiteau Municipal
Un film de Angèle Berland
France-2015-52mn
On le sait peu mais le Brésil a été le pays qui a reçu le plus d’esclaves au monde, beaucoup plus qu’aux
Etats-Unis. 2 millions d’esclaves contre 400 000 aux Etats-Unis. Rio de Janeiro était le centre
névralgique de cette traite. Entre 1500 et 1856, un esclave sur cinq dans le monde était passé par Rio.
Avec le boom de l’économie sucrière à partir de 1570, les Portugais les font venir d’Afrique, transportés
par bateaux. Ces esclaves, qui travaillent dans des conditions inhumaines, n’ont guère plus de 8 ans
d’espérance de vie. Pourtant, parfois, les esclaves se rebellent et se réfugient alors dans les quilombos,
des villages perdus dans la forêt. Des mouvements systématiquement réprimés. Ces villages
continuent d’ailleurs de vivre coupés du monde, à la marge de la société.
En 1888, le Brésil est le dernier pays à abolir l’esclavage et depuis, c’est l’omerta. Cette histoire est
devenue taboue en particulier à Rio où l’accent est mis sur les projets d’avenir. Pourtant, ce passé
explique que la moitié de la population brésilienne soit noire et que la culture africaine soit si présente,
avec la samba, la capoeira, ou certaines religions.
Aujourd’hui, à Rio, des hommes et des femmes se battent pour inscrire cette histoire dans la mémoire.
Grâce aux témoignages d’historiens et d’archéologues, des descendants d’esclaves, de militants, à
l’aide des archives (dessins, gravures, chaînes, récits) et des vestiges découverts, ce documentaire
retracera l’histoire de l’esclavage au Brésil en lien avec la question de la construction de la mémoire
dans la société brésilienne d’aujourd’hui.
Cinéma Le Toucan - Jeudi 24 Mai 2018
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