Soucieux d’accroître la convivialité, la détente et une saine émulation entre élèves, mais aussi entre tous les membres de la communauté éducative, Monsieur Maurice PINDARD, Professeur de Mathématiques et de Sciences au lycée Bertène JUMINER à Saint-Laurent du Maroni, propose la mise en place d’un projet de Tournoi de Jeux de DAMES en inter lycées de Guyane. Jeu très populaire et stimulant l’effort cognitif.
L’organisation du projet est souple : elle est basée sur le volontariat des professeurs intéressés. Ils contactent le foyer des élèves, leur propose le projet, et coanime les entraînements et sélection des élèves. Ils organisent les rencontres entre les personnels et selon leurs spécialités promeuvent le Jeu de Dames (règles, historique, stratégies…) ou bien confectionnent les damiers, avec leurs élèves.
Dans ce cadre la 7ème édition du Tournoi Inter Lycées se déroulera le mercredi 18 mai 2011, au Lycée Professionnel de BALATA, mettant en compétition 7 lycées de Guyane :
· Lycée Polyvalent de REMIRE 2
· Lycée Polyvalent MELKIOR-GARRE
· Lycée Professionnel de BALATA
· Lycée Professionnel de KOUROU
· Lycée Professionnel Raymond TARCY
· Lycée Polyvalent Lumina SOPHIE (ex Saint-Laurent II)
· Lycée Polyvalent Bertène JUMINER
L’organisation du projet est souple : elle est basée sur le volontariat des professeurs intéressés. Ils contactent le foyer des élèves, leur propose le projet, et coanime les entraînements et sélection des élèves. Ils organisent les rencontres entre les personnels et selon leurs spécialités promeuvent le Jeu de Dames (règles, historique, stratégies…) ou bien confectionnent les damiers, avec leurs élèves.
Dans ce cadre la 7ème édition du Tournoi Inter Lycées se déroulera le mercredi 18 mai 2011, au Lycée Professionnel de BALATA, mettant en compétition 7 lycées de Guyane :
· Lycée Polyvalent de REMIRE 2
· Lycée Polyvalent MELKIOR-GARRE
· Lycée Professionnel de BALATA
· Lycée Professionnel de KOUROU
· Lycée Professionnel Raymond TARCY
· Lycée Polyvalent Lumina SOPHIE (ex Saint-Laurent II)
· Lycée Polyvalent Bertène JUMINER
L'histoire du jeu de dames se perd loin dans le passé…
Quelques auteurs relient le jeu de dames à des hiéroglyphes découverts dans les pyramides Egyptiennes, vieux de plus de 5. 000 ans !
Plus près de nous, les arabes jouaient à un jeu qui ressemble au jeu de dames, vers le Xème siècle. Le nom de ce jeu était l'Al-qirq (le moulin), qui devint l'Alquerque en Espagne vers le XIIIème siècle.
Ce jeu conduisit au jeu sur un damier de 64 cases (8x8), connu sous le nom de Damas en Espagne, Draughts en Grande-Bretagne, Dam en Hollande, Dama en Italie, Dames en France... mais la transmission des règles ne fut pas parfaite, et les différences augmentèrent. Au début du XVIIIème siècle, le damier de 100 cases (10x10) apparu en Europe (probablement en France, mais certains
disent qu'il venait de Pologne). Et le jeu sur 144 cases (12x12) vint plus tard, au Canada.
Nous ne parlerons pas ici du “Turc”, machine qui jouait aux échecs au XVIIIème siècle, mais qui contenait, on le sait maintenant, un homme qui en manipulait les rouages.
Le début réel à la fois pour les jeux d'échecs et de dames informatiques peut être daté du 9 mars 1949, quand un chercheur de la société Bell Téléphone, Claude Shannon, présenta un article sur la façon de programmer un jeu d'échecs. Puis, les ordinateurs apparurent, et rendirent possible l'application des théories de Shannon. En quelques années, les ordinateurs et leurs programmes
firent des progrès foudroyants, et, en 1992, Chinook, un programme écrit pour les “checkers”, version Américaine du jeu de dames, développé depuis 1988 à l'Université d'Alberta au Canada, gagna contre tous les joueurs lors du championnat du monde, mais ne put emporter le titre contre Marion Tinsley (4
perdues, 2 gagnées, 33 nulles).
Mais en 1995, Chinook devint champion du monde contre Don Laferty (1 victoire, 31 nulles).
Les meilleurs joueurs mondiaux sont les joueurs de l'ex-union soviétique, puis les néerlandais et les sénégalais. Et sur notre continent, c’est le Surinam et le Brésil qui remportent régulièrement les championnats Panaméricains.
Plus près de nous, les arabes jouaient à un jeu qui ressemble au jeu de dames, vers le Xème siècle. Le nom de ce jeu était l'Al-qirq (le moulin), qui devint l'Alquerque en Espagne vers le XIIIème siècle.
Ce jeu conduisit au jeu sur un damier de 64 cases (8x8), connu sous le nom de Damas en Espagne, Draughts en Grande-Bretagne, Dam en Hollande, Dama en Italie, Dames en France... mais la transmission des règles ne fut pas parfaite, et les différences augmentèrent. Au début du XVIIIème siècle, le damier de 100 cases (10x10) apparu en Europe (probablement en France, mais certains
disent qu'il venait de Pologne). Et le jeu sur 144 cases (12x12) vint plus tard, au Canada.
Nous ne parlerons pas ici du “Turc”, machine qui jouait aux échecs au XVIIIème siècle, mais qui contenait, on le sait maintenant, un homme qui en manipulait les rouages.
Le début réel à la fois pour les jeux d'échecs et de dames informatiques peut être daté du 9 mars 1949, quand un chercheur de la société Bell Téléphone, Claude Shannon, présenta un article sur la façon de programmer un jeu d'échecs. Puis, les ordinateurs apparurent, et rendirent possible l'application des théories de Shannon. En quelques années, les ordinateurs et leurs programmes
firent des progrès foudroyants, et, en 1992, Chinook, un programme écrit pour les “checkers”, version Américaine du jeu de dames, développé depuis 1988 à l'Université d'Alberta au Canada, gagna contre tous les joueurs lors du championnat du monde, mais ne put emporter le titre contre Marion Tinsley (4
perdues, 2 gagnées, 33 nulles).
Mais en 1995, Chinook devint champion du monde contre Don Laferty (1 victoire, 31 nulles).
Les meilleurs joueurs mondiaux sont les joueurs de l'ex-union soviétique, puis les néerlandais et les sénégalais. Et sur notre continent, c’est le Surinam et le Brésil qui remportent régulièrement les championnats Panaméricains.