Education

Réunion autour de la suppression des petites sections à la rentrée 2018-2019


Jeudi dernier, Monsieur le maire a souhaité rencontrer les parents d'élèves, les enseignants ainsi que les associations du secteur de la petite enfance afin d'échanger autour de la suppression des petites sections à la rentrée 2018-2019.
Etaient également présents Sophie CHARLES, 1ère adjointe au Maire, Agnès BARDURY, 2ème adjointe au Maire, Barnard SELLIER, 6ème adjoint au Maire, Josette LO-A-TJON, 8ème adjointe au Maire, Linda AFOEDINI, 9ème adjointe au Maire, Gilbert SAINTE-LUCE, 12ème adjoint au Maire, et Barnard BORIBEGNOBEBA, conseiller municipal.
Monsieur le Maire a rappelé que la délibération du conseil municipal de supprimer les petites sections à Saint-Laurent pour la rentrée 2018-2019 s'est faite par la force des choses. La question du maintien des petites sections n'est pas une question de volonté mais de moyens.
En effet, depuis de nombreuses années la forte pression démographique et migratoire à Saint-Laurent entraîne un accroissement continu des effectifs à scolariser dans les écoles primaires.
Pour la rentrée 2018-2019, la Ville de Saint-Laurent doit faire face à un pic brutal d’inscriptions (+ 15% de nouveaux inscrits par rapport à 2017-2018, soit près de 9600 élèves à scolariser dans les écoles primaires).
Pour la rentrée 2018-2019, avec des moyens contraints, la Ville ne pourra construire ou agrandir les écoles existantes pour accueillir l’ensemble des élèves.
En guise de cri d’alerte, le conseil municipal a donc, par la force des choses, adopté une délibération entraînant la fermeture des classes de petites sections pour la rentrée 2018-2019, et ce afin d’accueillir en priorité les moyennes et grandes sections. A ce jour, l’obligation légale de scolariser est fixée à 6 ans.
Monsieur le maire a conclu la réunion en rappelant que deux solutions ont été adressées à l'Etat par la Ville de Saint-Laurent afin d'apporter une réponse à ces problèmes de scolarisation : l'adaptation des normes et règlements qui permettrait de construire des écoles plus rapidement et à coût plus raisonnable ; et la double vacation. Aujourd'hui aucune de ces solutions n'a été retenue par l'Etat.
Une réunion est fixée prochainement entre les différents acteurs du dossier.

Rédigé le Mercredi 23 Mai 2018 - Service de la Communication

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