Madame, Monsieur,
L'APEESSLM (Association des Parents d'Élevés des Établissements Scolaires de Saint-Laurent-du-Maroni) remarque que la Mairie de Saint-Laurent-du-Maroni sait très bien communiquer et réagir à des articles du quotidien France-Guyane («A pa mo ki di» édition du Mercredi 1er Décembre dernier) et apporter à ses administrés des informations le cas échéant et nous l'en remercions.
Toutefois, nous entendons à notre tour réagir sur un événement de la semaine dernière qui semble-t-il est passé inaperçu pour le service de Communication de la Mairie de St Laurent : une reconstitution judiciaire le Vendredi 03 Décembre 2010 de 08h00 à 12h00 aux abords d'un établissement scolaire communal pendant les horaires de présence de nos enfants : l'École Élémentaire Publique «Joseph SYMPHORIEN».
Après l'intervention de notre association auprès de la Mairie de Saint-Laurent-du-Maroni et un entretien avec Monsieur Le Maire Léon Bertrand, à notre grande surprise pas informé, nous avons eu l'assurance qu'aucune intrusion serait autorisée dans l'enceinte de l'école en elle-même comme c'était en premier cas prévu par les instances judiciaires.
Nous attirons également votre attention sur l'information tardive des parents (le jeudi à 12h45 par un mot de la directrice, soit la veille), souligner qu'aucune réunion de concertation préalable avec les services concernées, qu'aucune consultation des parents d'élevés (conseil d'école) n'a eu lieu sur l'accès des locaux ou de l'enceinte de l'établissement par des personnes extérieures pendant le temps scolaire cf : «Le Document Unique de Sécurité : 1er degré / de l'Académie de la Guyane». Alors, que divers services communaux : la direction des affaires scolaires et la direction des services techniques étaient bien informées et faisaient livrer des barrières dès 8h00 le 02 décembre au sein de l'école.
Notre association de parents d'élèves tient à vous sensibiliser sur la législation en vigueur en la matière «protection de l'enfance», sur le caractère néfaste, l'impact psychologique d'une telle immersion de ce jeune public dans ce contexte de violence et d'insécurité (quartier déjà très difficile).
En conclusion, les équipes éducatives des établissements scolaires sont là pour donner un enseignement de qualité à nos enfants et ceci dans de bonnes conditions de santé et de sécurité. En tant que parents, il est de notre devoir de faire respecter les règles, les droits de nos enfants, nous devons être vigilant pour garantir leur épanouissement. Aussi, il nous a paru donc nécessaire de nous inscrire dans une telle démarche de «désaccord» vis à vis des services de l'État et de la Mairie. Les institutions de l'État en Guyane devraient faire preuve d'exemplarité. La situation a été prise trop à la légère, avec peu de considération à notre sens pour la population de Saint-Laurent-du-Maroni. Des excuses aux enfants, aux parents de l'École et à l'équipe éducative aurait donc été bienvenue.
Merci pour votre compréhension pour cette petite mise au point,
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.
L'APEESSLM (Association des Parents d'Élevés des Établissements Scolaires de Saint-Laurent-du-Maroni) remarque que la Mairie de Saint-Laurent-du-Maroni sait très bien communiquer et réagir à des articles du quotidien France-Guyane («A pa mo ki di» édition du Mercredi 1er Décembre dernier) et apporter à ses administrés des informations le cas échéant et nous l'en remercions.
Toutefois, nous entendons à notre tour réagir sur un événement de la semaine dernière qui semble-t-il est passé inaperçu pour le service de Communication de la Mairie de St Laurent : une reconstitution judiciaire le Vendredi 03 Décembre 2010 de 08h00 à 12h00 aux abords d'un établissement scolaire communal pendant les horaires de présence de nos enfants : l'École Élémentaire Publique «Joseph SYMPHORIEN».
Après l'intervention de notre association auprès de la Mairie de Saint-Laurent-du-Maroni et un entretien avec Monsieur Le Maire Léon Bertrand, à notre grande surprise pas informé, nous avons eu l'assurance qu'aucune intrusion serait autorisée dans l'enceinte de l'école en elle-même comme c'était en premier cas prévu par les instances judiciaires.
Nous attirons également votre attention sur l'information tardive des parents (le jeudi à 12h45 par un mot de la directrice, soit la veille), souligner qu'aucune réunion de concertation préalable avec les services concernées, qu'aucune consultation des parents d'élevés (conseil d'école) n'a eu lieu sur l'accès des locaux ou de l'enceinte de l'établissement par des personnes extérieures pendant le temps scolaire cf : «Le Document Unique de Sécurité : 1er degré / de l'Académie de la Guyane». Alors, que divers services communaux : la direction des affaires scolaires et la direction des services techniques étaient bien informées et faisaient livrer des barrières dès 8h00 le 02 décembre au sein de l'école.
Notre association de parents d'élèves tient à vous sensibiliser sur la législation en vigueur en la matière «protection de l'enfance», sur le caractère néfaste, l'impact psychologique d'une telle immersion de ce jeune public dans ce contexte de violence et d'insécurité (quartier déjà très difficile).
En conclusion, les équipes éducatives des établissements scolaires sont là pour donner un enseignement de qualité à nos enfants et ceci dans de bonnes conditions de santé et de sécurité. En tant que parents, il est de notre devoir de faire respecter les règles, les droits de nos enfants, nous devons être vigilant pour garantir leur épanouissement. Aussi, il nous a paru donc nécessaire de nous inscrire dans une telle démarche de «désaccord» vis à vis des services de l'État et de la Mairie. Les institutions de l'État en Guyane devraient faire preuve d'exemplarité. La situation a été prise trop à la légère, avec peu de considération à notre sens pour la population de Saint-Laurent-du-Maroni. Des excuses aux enfants, aux parents de l'École et à l'équipe éducative aurait donc été bienvenue.
Merci pour votre compréhension pour cette petite mise au point,
Veuillez agréer, Madame, Monsieur, nos salutations distinguées.