Courrier à Monsieur le Ministre de l'éducation nationale
Monsieur le Ministre,
J'ai eu l'occasion de recevoir un collectif formé par des parents d'élèves, des enseignants et des élèves et qui ont attiré mon attention sur les conséquences catastrophiques que risque d'entrainer l'application pure et simple des réformes de l'éducation nationale en Guyane et particulièrement dans l'ouest de ce département.
En effet, la réduction de la dotation horaire prévue, se traduisant immanquablement par la suppression de postes d'enseignants provoquera la disparition de classes spécialisées et des options facultatives.
Dans une région, accusant déjà un retard structurel important, avec un taux d'échec scolaire élevé, en prise à une démographie exceptionnelle, où chaque rentrée scolaire est un défi extraordinaire à relever, les effets de mesures au demeurant, justes pour le territoire hexagonal, affecteront durablement le parcours d'une population scolaire déjà fragilisée par un pourcentage important de jeunes non francophones.
Monsieur le Ministre au nom de la Guyane que vous connaissez personnellement pour y être déjà venu, je vous demande de bien vouloir dépêcher une mission sur le terrain avant toute application définitive de la réforme, afin de coller au plus près de nos réalités.
En vous remerciant pour votre compréhension, recevez, Monsieur le Ministre l'assurance de mes respectueuses salutations.
Léon BERTRAND.
Saint-Laurent du Maroni, le 25 avril 2008
J'ai eu l'occasion de recevoir un collectif formé par des parents d'élèves, des enseignants et des élèves et qui ont attiré mon attention sur les conséquences catastrophiques que risque d'entrainer l'application pure et simple des réformes de l'éducation nationale en Guyane et particulièrement dans l'ouest de ce département.
En effet, la réduction de la dotation horaire prévue, se traduisant immanquablement par la suppression de postes d'enseignants provoquera la disparition de classes spécialisées et des options facultatives.
Dans une région, accusant déjà un retard structurel important, avec un taux d'échec scolaire élevé, en prise à une démographie exceptionnelle, où chaque rentrée scolaire est un défi extraordinaire à relever, les effets de mesures au demeurant, justes pour le territoire hexagonal, affecteront durablement le parcours d'une population scolaire déjà fragilisée par un pourcentage important de jeunes non francophones.
Monsieur le Ministre au nom de la Guyane que vous connaissez personnellement pour y être déjà venu, je vous demande de bien vouloir dépêcher une mission sur le terrain avant toute application définitive de la réforme, afin de coller au plus près de nos réalités.
En vous remerciant pour votre compréhension, recevez, Monsieur le Ministre l'assurance de mes respectueuses salutations.
Léon BERTRAND.
Saint-Laurent du Maroni, le 25 avril 2008