Saint-Laurent du Maroni protège son patrimoine bâti

La naissance de Saint-Laurent du Maroni
« Voilà votre patrie, voilà l’emplacement de votre maison, de votre famille. Il faudra en prendre votre parti et faire de nécessité vertu. Il faudra vous donner du mal, arroser cette terre de votre sueur, mais vous n’aurez pas si chaud que votre patron Saint-Laurent. J’ai tenu à vous le donner parce que c’est le mien, et que mon père et que mon grand père s’appelaient Laurent. La providence m’a toujours protégée, j’espère que je serai heureux avec vous pour l’œuvre que nous commençons aujourd’hui. » C’est en ces mots, devant les premiers concessionnaires pénaux, que l’amiral Auguste Laurent Baudin, inaugure le bourg de Saint-Laurent du Maroni le 21 février 1858.
« Voilà votre patrie, voilà l’emplacement de votre maison, de votre famille. Il faudra en prendre votre parti et faire de nécessité vertu. Il faudra vous donner du mal, arroser cette terre de votre sueur, mais vous n’aurez pas si chaud que votre patron Saint-Laurent. J’ai tenu à vous le donner parce que c’est le mien, et que mon père et que mon grand père s’appelaient Laurent. La providence m’a toujours protégée, j’espère que je serai heureux avec vous pour l’œuvre que nous commençons aujourd’hui. » C’est en ces mots, devant les premiers concessionnaires pénaux, que l’amiral Auguste Laurent Baudin, inaugure le bourg de Saint-Laurent du Maroni le 21 février 1858.

1858 : la première planification urbaine
Dès lors, dix huit îlots sont projetés. Chaque îlot est composé de douze parcelles régulières, chacune destinée à un concessionnaire pénal. Vingt-quatre premières concessions sont distribuées. Le bâti est implanté en front de rue, laissant de part et d’autre des couloirs de ventilation. L’église est située face au fleuve, à l’emplacement actuel du Camp de la Transportation. Elle est entourée du logement des sœurs et de l’hôpital. Le poste militaire, les bureaux et la prison se situent au bord du fleuve. Les services de l’administration pénitentiaire sont déjà concentrés dans l’actuel quartier officiel. Le plan de 1858 qui donne les grandes orientations de l'aménagement de la ville est toutefois très probablement resté à l'état de projet. En effet, le tracé urbain actuel, y compris le damier de la ville coloniale, présente une rotation vers l'est de plusieurs degrés par rapport au plan de 1858.
A partir de 1865, le plan de Saint-Laurent du Maroni est légèrement modifié pour se rapprocher des dispositions de la ville coloniale telle qu’on la connaît aujourd’hui : La ville se compose sur un axe majeur (actuelle rue Félix Eboué) qui s'achèvera plus tard avec l'implantation définitive de l'église à son emplacement actuel et une orientation secondaire, perpendiculaire à la première, donnée par la disposition centrale de la vaste place du marché qui permet l'établissement du camp de la transportation dans la logique de la composition générale.
Vous souhaitez plus d’informations ?
Merci de prendre contact avec le service patrimoine de la Ville de Saint-Laurent du Maroni / Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine / au 05 94 27 85 96. Camp de la Transportation, Case 12.
Dès lors, dix huit îlots sont projetés. Chaque îlot est composé de douze parcelles régulières, chacune destinée à un concessionnaire pénal. Vingt-quatre premières concessions sont distribuées. Le bâti est implanté en front de rue, laissant de part et d’autre des couloirs de ventilation. L’église est située face au fleuve, à l’emplacement actuel du Camp de la Transportation. Elle est entourée du logement des sœurs et de l’hôpital. Le poste militaire, les bureaux et la prison se situent au bord du fleuve. Les services de l’administration pénitentiaire sont déjà concentrés dans l’actuel quartier officiel. Le plan de 1858 qui donne les grandes orientations de l'aménagement de la ville est toutefois très probablement resté à l'état de projet. En effet, le tracé urbain actuel, y compris le damier de la ville coloniale, présente une rotation vers l'est de plusieurs degrés par rapport au plan de 1858.
A partir de 1865, le plan de Saint-Laurent du Maroni est légèrement modifié pour se rapprocher des dispositions de la ville coloniale telle qu’on la connaît aujourd’hui : La ville se compose sur un axe majeur (actuelle rue Félix Eboué) qui s'achèvera plus tard avec l'implantation définitive de l'église à son emplacement actuel et une orientation secondaire, perpendiculaire à la première, donnée par la disposition centrale de la vaste place du marché qui permet l'établissement du camp de la transportation dans la logique de la composition générale.
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Merci de prendre contact avec le service patrimoine de la Ville de Saint-Laurent du Maroni / Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine / au 05 94 27 85 96. Camp de la Transportation, Case 12.