Histoire & Patrimoine

Les carnets du Patrimoine : bulletin n°2

La ville de Saint-Laurent du Maroni, Ville d’Art et d’Histoire, s’est engagée dans la mise en place d’une Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP), ce règlement d’urbanisme vise à protéger, conserver, restaurer les secteurs anciens du centre ville : quartier officiel, village, village chinois, quartier dit carcéral regroupant l’hôpital, le camp de la Transportation, la caserne Joffre.

Afin de mieux appréhender la richesse de ce patrimoine bâti et urbain, le service patrimoine de la Ville de Saint-Laurent du Maroni, en collaboration avec le Service de l’Architecture et du Patrimoine / Direction des Affaires Culturelles de Guyane vous invitent toutes les semaines, à découvrir un aspect du patrimoine saint-laurentais.
L’Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP), instituée par la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement, dite Grenelle II, en remplacement des zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager est une servitude d’utilité publique ayant pour objet de promouvoir la mise en valeur du patrimoine bâti et des espaces historiques et remarquables.


1878, l’acte de naissance de la Ville de Saint-Laurent du Maroni

Les carnets du Patrimoine : bulletin n°2
La ville de Saint-Laurent du Maroni, Ville d’Art et d’Histoire, s’est engagée dans la mise en place d’une Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP), ce règlement d’urbanisme vise à protéger, conserver, restaurer les secteurs anciens du centre ville : quartier officiel, la ville coloniale, le village chinois, quartier dit carcéral regroupant l’hôpital, le camp de la Transportation, la caserne Joffre.

L’Aire de mise en Valeur de l’Architecture et du Patrimoine (AVAP), instituée par la loi du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement, dite Grenelle II, en remplacement des zones de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager est une servitude d’utilité publique ayant pour objet de promouvoir la mise en valeur du patrimoine bâti et des espaces historiques et remarquables.

Saint-Laurent du Maroni, commune pénitentiaire
Le 16 Mars 1880, Saint-Laurent du Maroni devient la seule commune pénitentiaire du territoire national. Ce statut particulier définit le mode d’administration et de gestion du territoire du Maroni. Ainsi, le territoire pénitentiaire est placé sous l’autorité du gouverneur de la Guyane, est administré par le directeur de l’Administration Pénitentiaire. « Ces fonctionnaires étaient chargés du budget, de la surveillance, de l’entretien, et de la construction des bâtiments, de la voirie, de l’état civil, de la représentation du territoire en justice, du régime des concessions et de la gestion de l’usine sucrière de Saint-Maurice. »
 

Les carnets du Patrimoine : bulletin n°2
Le plan de 1878
Des lors, la Ville prend son visage actuel. Le quartier officiel se dessine, seul quartier ouvert sur le fleuve, il prend la forme d’un triangle symbolisant le pouvoir, concentrant les services de l’état et de santé ( hôpital) . La ville coloniale fait une rotation par rapport au quartier officiel, sans doute pour s'adapter mieux aux vents dominants. Elle est composée avec une grande rigueur géométrique en six rangées de deux îlots selon l'axe majeur constitué par l'actuelle rue Félix Eboué. La base géométrique du tracé de l'ensemble de la trame urbaine est le carré constitué par le petit côté de l'îlot. Chaque ilot est constitué de deux carrés et la largeur des rues qui les séparent est obtenue par le rabattement de la diagonale du carré. Les deux îlots placés au centre de la composition du côté sud-est sont réservés pour l'installation de la place du marché. Chacun des dix autres îlots est découpé en 12 parcelles qui ont toutes une profondeur égale à une fois et demi leur largeur de façade sur la rue ; ceci représentant 120 concessions urbaines organisées autour d'un axe majeur longitudinal et d'un axe secondaire transversal constitué par la place du marché. La trame urbaine de 1878, a été conservée jusqu'à aujourd'hui, y compris dans l'implantation des maisons qui occupent le tiers de la parcelle sur la rue. La ville coloniale et le camp de la transportation tournent le dos au fleuve, symbole de liberté et synonyme d’évasion. Les concessions urbaines sont tournées vers la forêt, zone à coloniser et à mettre en valeur. L'axe longitudinal de composition relie l'ensemble, comme une colonne vertébrale, au quartier officiel, centre de décision.


Vous souhaitez plus d’informations ?
Merci de prendre contact avec le service patrimoine de la Ville de Saint-Laurent du Maroni / Centre d’Interprétation de l’Architecture et du Patrimoine / au 05 94 27 85 96. Camp de la Transportation, Case 12.

A paraitre sur le France Guyane du vendredi 03 août : "Le centre ville de Saint-Laurent du Maroni, un plan en damier".

Rédigé le Mercredi 1 Août 2012 - Service de la Communication

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