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La belle « Ville verte » de Saint Laurent entachée par les dépôts sauvages.


 La belle « Ville verte » de Saint Laurent entachée par les dépôts sauvages.
La capitale de l’Ouest Guyanais labélisée Ville Verte fait la fierté de ses habitants et de ses représentants politiques. Aussi il est de notre devoir de citoyen que de respecter cet espace de vie et de tout faire pour le préserver. Malheureusement, il semble que tout les Saint Laurentais n’ont pas autant de considération pour leur Commune.

Effectivement, des habitants peu consciencieux jettent leurs ordures sur la voie publique, causant l’insalubrité des rues, et souillant le paysage visuel. Ce manque de civisme interpelle à la fois administrés et pouvoirs publics. Car au delà de la pollution esthétique, cela soulève des interrogations au niveau de l’impact sur l’environnement et sur la santé des personnes qui vivent non loin des dépôts sauvages ménagers, encombrants et déchets verts. De plus, lors des fortes pluies, les canaux encombrés ne permettent pas la bonne évacuation des eaux provoquant ainsi des inondations et des dommages chez les particuliers.

Pourtant, des solutions d’évacuation des ordures existent. En ce qui concerne les déchets conséquents :
- l’accès à la décharge est ouvert à tous et gratuit.
- des jours de collecte des encombrants et des déchets verts sont organisés par la CCOG régulièrement (planning en ligne sur le site de la Mairie).
- des bennes à ordures sont disposées dans des quartiers comme aux Sable blanc, à Vampire, et à Jakarta mais aussi à l’entrée du Plateau des mines.

Dans ses domaines de compétences, la collectivité lutte activement et depuis toujours contre ce phénomène, son action permet à la ville de Saint Laurent de restée agréable à vivre au quotidien. D’ailleurs les services techniques effectuent des ramassages réguliers (un mois sur deux) dans les secteurs de Djakarta, aux Sables Blancs, au village Chinois...
Des collaborations entre les associations et la Mairie ont aussi été mises en place, à l’exemple des actions de nettoyage «Mayoury» des associations ASCO et ASCJAC à la Charbonnière qui est désormais plus propre.
Par mois, les services techniques Municipaux peuvent récolter jusqu’à 40 M³ d’ordures de tout type, ils en profitent aussi pour implanter des panneaux «interdiction de jeter des déchets» afin de dissuader les «jeteurs». Le coût des opérations de ramassage effectuées par les services techniques s’élève à 16 000 euros en 2012, en d’autres termes, les uns payent le prix de l’incivilité des autres.

Tout compte fait, le travail de la Collectivité et des associations locales ne doit pas être le seul ressort de lutte contre les dépôts sauvages. Il semble qu’une prise de conscience collective s’impose. En effet, l’effort individuel est aujourd’hui indispensable pour que nous puissions tous vivre au mieux dans un environnement sain.

Rédigé le Lundi 25 Février 2013 - Service de la Communication

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