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'La GUYANE, telle que vous la voyez, ou telle que vous la rêvez ...'


L’homme René Maran (1887-1960)

'La GUYANE, telle que vous la voyez, ou telle que vous la rêvez ...'
5 Novembre 1887 : Naissance de René Maran. René Maran n’est pas né en Guyane, ni même à la Martinique, mais sur le bateau qui conduisait ses parents (son père était un fonctionnaire colonial guyanais) de leur lieu d’origine au lieu d’affectation de son père, en Martinique. Il sera déclaré à Fort de France le 8 novembre 1887. Il y restera sept années. Son père, Herménégilde Maran était originaire de Roura et tenait une place importante dans l’administration coloniale.

René Maran passe ensuite une partie de son enfance au Gabon, au gré des mutations de son père, qui l’a finalement envoyé dans le sud de la France pour des raisons de santé. Il sera condisciple de Félix Eboué au Lycée Montaigne.

En 1909, il doit accepter pour des raisons financières, un poste de simple fonctionnaire colonial à Bangui. Respectueux envers ses administrés et compatissant à leurs souffrances, il comprit cependant que, malgré sa couleur de peau, il n’appartenait guère à la culture africaine.
Français de culture, fonctionnaire colonial et écrivain, il a suscité autour de son oeuvre de nombreuses
polémiques. Après « Le coeur serré », roman autobiographique où l’on retrouve les difficultés d’un jeune homme déraciné, René Maran publia « Batouala » qui obtint non sans mal le Prix Goncourt en 1921. Son tableau de l’Afrique équatoriale où il décrit, sur un fond d’histoire d’amour et de jalousie, les excès du colonialisme, se référait à son expérience sur le terrain. Sa préface dénonce avec véhémence le comportement de certains colonisateurs, au point d’avoir parfois été jugée insultante
pour les Blancs. « Batouala » suscita des polémiques. Polémique à l’issue de laquelle Maran a dû démissionner et rentrer en France.

Installé à Paris, à la fois célèbre et controversé, il poursuivit son oeuvre littéraire malgré de nombreux déboires financiers, politiques et sentimentaux. Il publia des recueils de poèmes : Le Visage calme, 1922 ; Les belles images, 1935 ; plusieurs romans, pour la plupart des fables animalières riches de subtiles réflexions sur les rapports humains : Djouma, chien de brousse, 1927 ; Mbala l’éléphant, 1942 ; Bacouya le Cynocéphale, 1953 mais également quelques essais : Les Pionniers de
l’empire, en 4 tomes, 1943-1955, ainsi que des biographies de Livingstone (1938), Brazza (1940) et Eboué (1957).

René Maran meurt le 9 mai 1960. Il repose depuis au cimetière Montparnasse.

A l’époque de sa mort, l’Afrique n’est plus loin de l‘indépendance et le nom de René Maran s’inscrit parmi ceux des précurseurs. Toute sa vie, il poursuivit avec courage et intégrité son combat pour la cause noire, s’insurgeant contre le racisme, la discrimination et les abus du colonialisme. En revanche, il s’est toujours affirmé comme « un écrivain français », refusant de s’approprier artificiellement une culture nègre dont il n’avait pas été nourri, et insistant sur l’idée que le Noir est « un homme pareil aux autres ».

Le concours en lui même

L’Association JAGUAR et la bibliothèque Alexandre FRANCONIE (CONSEIL GENERAL DE LA GUYANE) organisent leur troisième concours littéraire, le Prix RENE MARAN 2008.

Pour cette année, ce prix récompensera :
pour la catégorie Jeunes, de 14 à 18 ans : un texte libre inspiré d’une photographie photographie choisie par les membres du jury.
La photographie pourra être téléchargée à l’adresse www.prixrenemaran.info (elle
figure également dans le dossier de présentation téléchargeable ici, ou récupérée à la bibliothèque A.
Franconie à Cayenne.
Le texte libre sera d’une longueur de 2 pages maximum.

pour la catégorie Adultes, au-delà de 18 ans : un scénario de court-métrage sur le thème « La Guyane, telle que vous la voyez ou telle que vous la rêvez ».
Le scénario de court-métrage d’une durée de 21 minutes devra respecter impérativement les 5 points suivants : unité de lieu, unité de temps, un maximum de 10 acteurs, pas d’effets spéciaux à gros budgets (comme les images de synthèse) et un maximum de 10 pages.

Dans chaque catégorie, les textes devront être dactylographiés au simple recto (format A4, police Times New Roman, taille de caractère 12, interligne 1,5). Ils seront présentés avec un titre ; les pages devront être numérotées et agrafées. Les textes seront inédits et ne devront pas plagier une oeuvre existante. Les textes, à raison d’un seul par auteur, devront parvenir en quatre exemplaires (pour les candidats résidant hors de Guyane, cet envoi est limité à un exemplaire).

L’envoi sera effectué par courrier ou dépôt à l’adresse suivante :
PRIX RENE MARAN 2006 - Bibliothèque Alexandre Franconie B.P. 5011 97 305 – CAYENNE CEDEX,
le lundi 17 Mars 2008 au plus tard à 12 heures pour les dépôts et minuit pour
les envois, le cachet de la poste faisant foi.


La participation est interdite aux membres du jury, aux organisateurs et aux membres
de leur famille.

Les récompenses

1er prix : un chèque de 300 euros
• 2ème prix : un chèque 200 euros
• 3ème prix : un chèque de 100 euros
Ils seront remis au cours d’une cérémonie officielle.


bPour tout contact et renseignement : 0594 29 59 18 / 0694 44 13 37 / [www.prixrenemaran.info


Rédigé le Jeudi 24 Janvier 2008 - Service de la Communication

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