
extraits :
"...Les peuples créoles américains ont donc cette lancinance de leurs mémoires asphyxiées, de leurs histoires souterraines ; et quand ils se tournent vers les monuments qui balisent leurs espaces, ils ne s'y retrouvent pas, ou alors, vénérant ces édifices, ils s'aliènent à la Mémoire et à l'Histoire édictées par la colonisation."
"...Nos monuments demeurent comme des douleurs.
Ils témoignent de douleurs.
Ils conservent des douleurs.
...Mais la mémoire des hommes qui étaient passés là, qui avaient souffert là, s'est mystérieusement maintenue. Des usures de cet affrontement est né le plus étonnant des patrimoines de l'humanité : les Traces-mémoires du bagne de la Guyane."
"...En plongeant dans les histoires du bagne, j'ai trouvé
tous les héroïsmes, toutes les dignités, toutes les
ferveurs, mais aussi toutes les inhumanités, les dénis agresseur,
le comble des souffrances et des indignités, l'absolu des courages
et des faiblesses, un concentré hallucinant de ce qui fait l'homme
: déflagrations d'ombres et de lumières, de lumières
dans l'ombre et d'ombres qui éclairent. Et tout cela s'est dissipé
dans la Mémoire guyanaise, ou alors a été refoulé
loin des dégrads de la conscience guyanaise."
"...Les peuples créoles américains ont donc cette lancinance de leurs mémoires asphyxiées, de leurs histoires souterraines ; et quand ils se tournent vers les monuments qui balisent leurs espaces, ils ne s'y retrouvent pas, ou alors, vénérant ces édifices, ils s'aliènent à la Mémoire et à l'Histoire édictées par la colonisation."
"...Nos monuments demeurent comme des douleurs.
Ils témoignent de douleurs.
Ils conservent des douleurs.
...Mais la mémoire des hommes qui étaient passés là, qui avaient souffert là, s'est mystérieusement maintenue. Des usures de cet affrontement est né le plus étonnant des patrimoines de l'humanité : les Traces-mémoires du bagne de la Guyane."
"...En plongeant dans les histoires du bagne, j'ai trouvé
tous les héroïsmes, toutes les dignités, toutes les
ferveurs, mais aussi toutes les inhumanités, les dénis agresseur,
le comble des souffrances et des indignités, l'absolu des courages
et des faiblesses, un concentré hallucinant de ce qui fait l'homme
: déflagrations d'ombres et de lumières, de lumières
dans l'ombre et d'ombres qui éclairent. Et tout cela s'est dissipé
dans la Mémoire guyanaise, ou alors a été refoulé
loin des dégrads de la conscience guyanaise."
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