Monsieur le Maire de la ville de Saint-Laurent du Maroni a le plaisir de vous convier à la cérémonie de dénomination des écoles de la ville qui aura lieu le jeudi 02 mai 2013 de 09 heures à 12 heures, dans les écoles suivantes :
- 09h00 : Ecole Bougainvilliers devient Armide EUZET (situé à coté du Gymnase Maximin Noël)
- 09h30 : Ecole Balaté devient Marcelle BLEZES (école vers le village Balaté)
- 10h00 : Ecole Milien devient Edgard MILIEN ( école du bureau de vote)
- 10h30 : Ecole Milien 2 devient Rudolph BISWANE (derrière l’école MILIEN)
- 11h00 : Ecole Charbonnière devient Toussaint LOUVERTURE
- 09h00 : Ecole Bougainvilliers devient Armide EUZET (situé à coté du Gymnase Maximin Noël)
- 09h30 : Ecole Balaté devient Marcelle BLEZES (école vers le village Balaté)
- 10h00 : Ecole Milien devient Edgard MILIEN ( école du bureau de vote)
- 10h30 : Ecole Milien 2 devient Rudolph BISWANE (derrière l’école MILIEN)
- 11h00 : Ecole Charbonnière devient Toussaint LOUVERTURE
L'école Armide EUZET (anciennement école Bougainvilliers)

Mme Armide EUZET, née NADIRE, le 23 juin 1932, à St- Laurent- du- Maroni, a passé son enfance à Mana, où elle a fait ses classes à l’école St- Joseph de Cluny.
Elle a ensuite poursuivi ses études à l’externat St- Joseph de Cayenne puis au lycée F. Eboué, dans les locaux de l’actuel collège Nonnon.
Elle obtient son diplôme d’infirmière en 1955, puis de puéricultrice en 1956,et de Sage-femme en 58, à Bordeaux.
Elle épouse Georges Fidéli EUZET, le couple a 6 enfants.
Sage femme à Cayenne, Armide EUZET embrasse la carrière d’enseignante à partir de 1961, dans le 1er degré, à St- Laurent- du – Maroni, puis dans l’enseignement professionnel au CET( Collège d’ Enseignement Technique) Marchoux, devenu ensuite LEP Marchoux.
Elle est nommée, ensuite Proviseur de cet établissement qu’elle dirige jusqu’à sa retraite.
Cette grande Dame guyanaise s’est fait connaître à divers titres, dans de nombreux types d’activités : éducatives, sociales, citoyennes, politiques, syndicales, diocésaines.
Nous en citerons quelques unes de ces activités annexes: mise sur pied, avec Michel SAID de la F C P E, secrétariat et organisation d’activités à la Fédération des Œuvres Laïques de Guyane, création de la M A E,avec Mme Rose LEVEILLé Création et animation du CEDIF( Centre de documentation et d’information Familiales),avec Mme Th BARRAT et Mr Elie STEPHENSON.
Mme EUZET est Chevalier des Palmes Académiques, Chevalier de la Légion d’honneur, a obtenu la médaille de la jeunesse et des sports.
Elle a ensuite poursuivi ses études à l’externat St- Joseph de Cayenne puis au lycée F. Eboué, dans les locaux de l’actuel collège Nonnon.
Elle obtient son diplôme d’infirmière en 1955, puis de puéricultrice en 1956,et de Sage-femme en 58, à Bordeaux.
Elle épouse Georges Fidéli EUZET, le couple a 6 enfants.
Sage femme à Cayenne, Armide EUZET embrasse la carrière d’enseignante à partir de 1961, dans le 1er degré, à St- Laurent- du – Maroni, puis dans l’enseignement professionnel au CET( Collège d’ Enseignement Technique) Marchoux, devenu ensuite LEP Marchoux.
Elle est nommée, ensuite Proviseur de cet établissement qu’elle dirige jusqu’à sa retraite.
Cette grande Dame guyanaise s’est fait connaître à divers titres, dans de nombreux types d’activités : éducatives, sociales, citoyennes, politiques, syndicales, diocésaines.
Nous en citerons quelques unes de ces activités annexes: mise sur pied, avec Michel SAID de la F C P E, secrétariat et organisation d’activités à la Fédération des Œuvres Laïques de Guyane, création de la M A E,avec Mme Rose LEVEILLé Création et animation du CEDIF( Centre de documentation et d’information Familiales),avec Mme Th BARRAT et Mr Elie STEPHENSON.
Mme EUZET est Chevalier des Palmes Académiques, Chevalier de la Légion d’honneur, a obtenu la médaille de la jeunesse et des sports.
Ecole Marcelle BLEZES (anciennement école Balaté)

Madame Marcelle BLEZES, née FLORENT, le 18 Février 1922 à Mana, a passé son enfance à Mana, commune d’origine de sa famille. Elle est la seule fille des quatre enfants, dont elle est l’aînée.
Mariée le 20 Avril 1961 à Mr Lucien BLEZES - douanier
Le couple n’a pas eu d’enfant, mais un fils adoptif Georges et a élevé plusieurs enfants : Lucienne , Hugues et ceux de l’époux : Lucien , Lucie, Louise BLEZES .
En 1944, elle s’installe à St Laurent et travaille à l’hôpital en qualité d’aide soignante
Le 8 décembre 1950 arrive à Cayenne pour suivre une formation d’infirmière et obtiendra le diplôme d’infirmière sage –femme en 1952.
De 1952 à 1954 elle est affectée au dispensaire de St Georges de l’Oyapock.
Avant de partir à St Laurent elle travaillera à l’hôpital jean Martial de Cayenne.
En 1958 elle est nommée à l’hôpital de st Laurent André BOURON en qualité de sage femme, où elle exercera ses fonctions jusqu’au décès de son époux le 20 janvier 1974 soit durant 16 années.
De retour à Cayenne, elle travaillera jusqu’à son départ à la retraite en 1983.
Elle décède à Cayenne le 18 février 1991 à l’âge 69 ans des suites d’une grippe.
Elle exerce donc les fonctions de Sage femme, pendant 16 ans, à St- Laurent ! C’est dire qu’elle a vu naître un grand nombre d’enfants, a été très appréciée par la population de notre commune.
Mariée le 20 Avril 1961 à Mr Lucien BLEZES - douanier
Le couple n’a pas eu d’enfant, mais un fils adoptif Georges et a élevé plusieurs enfants : Lucienne , Hugues et ceux de l’époux : Lucien , Lucie, Louise BLEZES .
En 1944, elle s’installe à St Laurent et travaille à l’hôpital en qualité d’aide soignante
Le 8 décembre 1950 arrive à Cayenne pour suivre une formation d’infirmière et obtiendra le diplôme d’infirmière sage –femme en 1952.
De 1952 à 1954 elle est affectée au dispensaire de St Georges de l’Oyapock.
Avant de partir à St Laurent elle travaillera à l’hôpital jean Martial de Cayenne.
En 1958 elle est nommée à l’hôpital de st Laurent André BOURON en qualité de sage femme, où elle exercera ses fonctions jusqu’au décès de son époux le 20 janvier 1974 soit durant 16 années.
De retour à Cayenne, elle travaillera jusqu’à son départ à la retraite en 1983.
Elle décède à Cayenne le 18 février 1991 à l’âge 69 ans des suites d’une grippe.
Elle exerce donc les fonctions de Sage femme, pendant 16 ans, à St- Laurent ! C’est dire qu’elle a vu naître un grand nombre d’enfants, a été très appréciée par la population de notre commune.
Ecole Edgard MILIEN (anciennement école Milien)

Monsieur Edgard, Benoît MILIEN est né à Ducos, en Martinique, le 11 juillet1894.
Il arrive en Guyane à l’âge de deux ans. Il passe sa vie à St- Laurent- du- Maroni, qu’il ne quitte que pour son service militaire et ses études.
De son 1er mariage il a 3 filles : Christiane, Germaine et Colette qui vit en métropole, à Bussy- St- Georges.
Il épouse en 2ème noces : Madame Edith VIGELANZOOM Le couple a une fille : Marjolaine MILIEN, épouse EDWIGE, née le 2 octobre 1960.
Monsieur Edgard MILIEN était pharmacien, il avait son officine rue Chandon puis rue F. Eboué.
M. Milien meurt le 28 janvier 1961, à l’âge de 67 ans.
Les St- Laurentais gardent le souvenir d’un homme affable, charitable, qui à l’époque aidait beaucoup les Sœurs dans leurs différentes actions auprès de la population de la commune.
Il arrive en Guyane à l’âge de deux ans. Il passe sa vie à St- Laurent- du- Maroni, qu’il ne quitte que pour son service militaire et ses études.
De son 1er mariage il a 3 filles : Christiane, Germaine et Colette qui vit en métropole, à Bussy- St- Georges.
Il épouse en 2ème noces : Madame Edith VIGELANZOOM Le couple a une fille : Marjolaine MILIEN, épouse EDWIGE, née le 2 octobre 1960.
Monsieur Edgard MILIEN était pharmacien, il avait son officine rue Chandon puis rue F. Eboué.
M. Milien meurt le 28 janvier 1961, à l’âge de 67 ans.
Les St- Laurentais gardent le souvenir d’un homme affable, charitable, qui à l’époque aidait beaucoup les Sœurs dans leurs différentes actions auprès de la population de la commune.
Ecole Rudolph BISWANE (anciennement école Milien 2)

Monsieur Rudolf BISWANE est né en novembre 1890 , à Copy, district Commewijne, au Surinam
Il a été le 1er Chef Coutumier du village Balaté
Il est père de 12 enfants, dont l’ancien chef coutumier Henry SABAYO
Il a été le 1er Chef Coutumier du village Balaté
Il est père de 12 enfants, dont l’ancien chef coutumier Henry SABAYO
Ecole Toussaint LOUVERTURE (anciennement école Charbonnière)

Toussaint Louverture, né : François- Dominique TOUSSAINT, le 20 mai 1743, à Cap- Français, à St- Domingue, nom d’Haïti, à l’époque.
Il est affranchi vers 33 ans par son maître qui l’encouragea à apprendre à lire et à écrire et en fit son cocher et le commandeur de l’habitation. Il apprend aussi les rudiments de la médecine et maîtrise la médecine des plantes.
Il réussit ensuite à se tailler une place dans le système sans faire parler de lui jusqu’à l’âge de 48 ans. En 1791, il débuta une carrière politique.
Il eut deux enfants avec sa femme Suzane, femme libre, dont il adopta le fils aîné et eu une nombreuse descendance illégitime.
Ses différentes alliances, avec les espagnols, puis les français, ses différentes prises de positions, l’amène à s’attribuer alors le surnom de L’ouverture pour marquer la rupture avec Biassou, allié des espagnols et son engagement dans un compromis historique avec d’anciens adversaires qu’il combattait résolument jusque là : les colons français.
Il fut nommé successivement : Général de brigade, Lieutenant Général de la Colonie de St Domingue, Général de division
Homme de talent, il parvint à faire les britanniques abandonner St- Domingue le 31 août 1798, conquit la partie espagnol de l’île et le 9 mai 1801, il proclama une constitution autonomiste qui lui donnait les pleins pouvoirs à vie.
En 1802, Bonaparte lance une expédition commandée par le général LECLERC, après divers péripéties, Toussaint et sa famille sont arrêtés, conduit en France où il est emprisonné au Fort de Joux , dans le Doubs. C’est alors qu’il aurait prononcé cette fameuse phrase : « En me renversant, vous avez seulement abattu le tronc de l’arbre de la liberté de St- Domingue ; ses racines repousseront, car elles sont nombreuses et profondes ».
Toussaint Louverture mourut le 7 avril 1803. Cette fameuse phrase semble être une prophétie, puisque l’indépendance de ST – Domingue fut proclamée le 1er janvier 1804, seulement 9 mois après sa mort.
Personnage fascinant, controversé quelques fois par ses nombreux revirements Toussaint Louverture a une juste place dans l’abolition définitive de l’esclavage et de la traite négrière.
Le signal fut ainsi donné pour les mouvements anticolonialistes de l’Amérique Latine de passer à l’action. Beaucoup se sont historiquement et stratégiquement inspiré de l’expérience Haïtienne.
Il est affranchi vers 33 ans par son maître qui l’encouragea à apprendre à lire et à écrire et en fit son cocher et le commandeur de l’habitation. Il apprend aussi les rudiments de la médecine et maîtrise la médecine des plantes.
Il réussit ensuite à se tailler une place dans le système sans faire parler de lui jusqu’à l’âge de 48 ans. En 1791, il débuta une carrière politique.
Il eut deux enfants avec sa femme Suzane, femme libre, dont il adopta le fils aîné et eu une nombreuse descendance illégitime.
Ses différentes alliances, avec les espagnols, puis les français, ses différentes prises de positions, l’amène à s’attribuer alors le surnom de L’ouverture pour marquer la rupture avec Biassou, allié des espagnols et son engagement dans un compromis historique avec d’anciens adversaires qu’il combattait résolument jusque là : les colons français.
Il fut nommé successivement : Général de brigade, Lieutenant Général de la Colonie de St Domingue, Général de division
Homme de talent, il parvint à faire les britanniques abandonner St- Domingue le 31 août 1798, conquit la partie espagnol de l’île et le 9 mai 1801, il proclama une constitution autonomiste qui lui donnait les pleins pouvoirs à vie.
En 1802, Bonaparte lance une expédition commandée par le général LECLERC, après divers péripéties, Toussaint et sa famille sont arrêtés, conduit en France où il est emprisonné au Fort de Joux , dans le Doubs. C’est alors qu’il aurait prononcé cette fameuse phrase : « En me renversant, vous avez seulement abattu le tronc de l’arbre de la liberté de St- Domingue ; ses racines repousseront, car elles sont nombreuses et profondes ».
Toussaint Louverture mourut le 7 avril 1803. Cette fameuse phrase semble être une prophétie, puisque l’indépendance de ST – Domingue fut proclamée le 1er janvier 1804, seulement 9 mois après sa mort.
Personnage fascinant, controversé quelques fois par ses nombreux revirements Toussaint Louverture a une juste place dans l’abolition définitive de l’esclavage et de la traite négrière.
Le signal fut ainsi donné pour les mouvements anticolonialistes de l’Amérique Latine de passer à l’action. Beaucoup se sont historiquement et stratégiquement inspiré de l’expérience Haïtienne.